Quiproquo sur les bourses d’étude des enseignants
L’IGF enquête à la Fac de droit de Ben Aknoun
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L’inspection générale des Finances (IGF) est à pied d’œuvre au niveau de la Fac de droit de Ben Aknoun.
L’IGF est en train de passer au peigne fin les comptes financiers de la Fac de droit qui jouit d’une autonomie de gestion par rapport à l’Université d’Alger. Que suspecte-t-on à la Fac de Droit ? Une gestion opaque des dossiers des boursiers de la Fac. Selon des sources proches de l’IGF, le montant de la bourse octroyée aux enseignants chercheurs est différent d’un boursier à un autre même s’ils ont le même grade.
Selon la même source, les paramètres de calcul du montant de la bourse sont loin d’obéir aux critères pédagogiques. « La bourse est déterminée sur la basée des rapports personnels du responsable des bourses avec les enseignants », nous confie un professeur de la Fac de Droit. Selon lui, « les enseignants qui sont dans l’administration bénéficient de grosses bourses comparativement à celle des autres enseignants.
« Les enseignants du premier collège bénéficient », dira-t-il, « d’une bourse en euro équivalent à 700.000 DA alors que les autres boursiers bénéficient d’une bourse d’étude équivalent à 180.000 DA. »
En effet, beaucoup de questions viennent l’esprit en constatant l’écart entre les bourses octroyées aux enseignants. Y-a-t-il une différence entre un enseignant et un enseignant qui a des tâches administratifs dans une université ? Des tâches, au demeurant, pour lesquelles, il est payé. Mais sur le plan de la pédagogie, « il n’existe aucune différence entre les enseignants qui ont des tâche administrative et le reste des enseignants », nous fait savoir notre interlocuteur qui espère que l’intervention de l’IGF aboutira à punir les responsables de cette situation.
Mahmoud Chaal